Et en fait, ce que j'ai principalement retenu c'est qu'un raisonnement simple (voir simpliste) permet de vivre sa vie d'entrepreneur plus sereinement. Ainsi les auteurs de Rework, (créateurs de la plateforme Basecamp), présentent une série de dogmes : les réunions, c'est toxique ; travailler trop ne sert pas la productivité, s'adapter aux besoins spécifiques du client, c'est mauvais ; les levées de fonds ce n'est pas le plan B mais le plan Z ; rester petit c'est plus confortable.
Tony Hsieh, développeur de Zappos, avant de sombrer dans le "mystique" (je veux que Zappos diffuse le bonheur), présente lui aussi des règles pour réussir : on doit étonner le client, il faut dix valeurs à transmettre aux collaborateurs, etc. On notera une belle théorie sur l'alignement : l'alignement de la vision d'entreprise avec les clients, les collaborateurs mais aussi les actionnaires. Les actionnaires ne sont pas alignés...on en change (Sequoia - investisseur, sera remplacé par Amazon, plus en phase avec l'entreprise - 1,2 millards de transaction quand même).
Des discours qui sont à des milliers d'années lumière de ceux tenus en France dans les séminaires de management où l'on apprend à s'en sortir dans un monde "complexe". Un monde forcément mouvant, difficile à appréhender au final totalement anxyogène.
C'est là qu'on se dit que, parfois, il faut savoir se faire violence et accepter la simplicité !
PS : je crois quand même que je vais lire cet essai sur "l'économie de la multitude".