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Benjamin Rosoor

Coworking, collaboratif : c'est bon ça coco.

12 Septembre 2011 , Rédigé par benjamin R Publié dans #Uncategorized

On est en train de passer du .com au .co ! Co comme collectif, co-construction, collaboratif, co-gestion… C’est la grande tendance dans le numérique. Oh ! Pas parce qu’on a tous décidé de s’aimer et de créer une ronde de bisounours. Enfin, ça c’est ce que croient certains bienheureux du secteur. Non, non ! Nous devons travailler ensemble pour survivre dans ce monde mouvant- mutant. Toute l’information est disponible en quelques secondes. Les marchés se font et se défont en quelques mois. Les produits et les services sont lancés, testés, vendus (ou retirés) dans des cycles raccourcis parce que tout se fait en « direct ».

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(photo ch. baudchon)

La réponse traditionnelle dans une telle situation, c’est la protection : « on ferme les écoutilles pour affronter la tempête ». Réponse traditionnelle inadaptée aujourd’hui. Tout simplement parce que, quelque part dans le monde, quelqu’un, malgré les barbelés placés autour de votre business se mettra à en développer un similaire, par d’autres circuits. Et tout l’investissement (l’argent) produit pour protéger l’existant est perdu pour le développement.

Le co-working n’est pas une idée nouvelle (désolé amis de la génération Y), les anciens faisaient ça très bien autour du lavoir, du four à pain du village. Le monde agricole, habitué des crises et de la difficulté est d’ailleurs organisé depuis bien longtemps en coopératives ; aujourd’hui les bergers basques gardent à tour de rôle les troupeaux dans les estives. Bref on devrait y arriver. Et pourtant, confrontés depuis quelques mois à plusieurs projets « collectifs », j’ai toujours l’impression que l’esprit n’est pas encore tout à fait là !

Le « co-working », le communautaire repose sur un pilier essentiel, la confiance. Les français sont toujours surpris quand les américains condamnent (ou dénoncent) le mensonge ou le parjure plutôt que les faits (affaire DSK, Clinton). Mais comme leur société repose sur les communautés, le mensonge est le pire ennemi  de leur idéal.

Comment peut-on travailler si on n’a pas totalement confiance dans ses « co-constructeurs ». Faut-il tout contractualiser ? Ou faire sans se poser de questions ? Le doute s’installe.

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